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Louis Pierre Gabriel Bernard Morel-Retz
dit Stop (pseud.) 1825 - 1899

Introduction

Après une formation de juriste,  il commenca par une carrière classique peintre de guerre, portraitiste, aquarelliste, graveur. Mais il se fit remarquer surtout comme caricaturiste sous le pseudonyme de STOP . Enfin, il laisse quelques oeuvres écrites, dont certaines oeuvres musicales.C'est un redoutable voyageur. 
Né à Dijon le 3 juin 1825, Louis Morel-Retz était le fils de Sébastien Morel(1787-1848), Vice président du tribunal civil de Dijon, auditeur à la cour impériale et d'Agathe Retz(1786-1880), mes arrière*4 grand-parents. (voir généalogie) Il s'est marié à Victorine Bouchon. Il meurt à Dijon le 5 septembre 1899. 
 

 
Oeuvres disponibles sur le web : 
Gravures AquarellesBêtes et gens Pages de partititons  Salons comiques
Nouveautés 
gravure de Mme Mauduit cantatrice
Des gravures

La formation juridique

Le jeune Louis MOREL, s'inclinant devant la volonté paternelle, fit son droit. Licencié en 1845, docteur en 1849, il s'inscrit dès 1845 au barreau puis vient à paris vers 1850 pour entrer dans le cabinet d'un avocat à la cour de cassation et au conseil d'état.

La carrière classique

Déjà à Dijon, tout comme son père Sébastien, excellent acquarelliste, élève de François Devosge, Louis Morel s'intéressa très jeune à la peinture en prenant des cours à dijon auprès de Jean-marie Heynemans. D'après Henri Chabeuf, lors de l'exposition de 1849 à Dijon, Louis Morel avait trois cadres n150 " Caricatures" n151 "Amazones", n152 "Les condamnés à l'exposition".
 

Elève de Gleyre aux Beaux-Arts à Paris, il figura aux Salons de 1857, 1864 et 1865 Il y expose :

A Langres, il expose "le temps", faucheur qui oublie l'herbe pour faucher les fleurs.
Le 5 février 1863, une lettre du maréchal Vaillant, ministre de la maison de l'empereur, écrit à monsieur Morel-Retz 4, rue Duperré que le ministre d'Etat, Walewski, par un arrêté du 4 février 1863, avait acquis au prix de 1 500 F le tableau de Morel-Retz ayant pour sujet  "Jésus guérissant un aveugle" attribué à l'église de Boufarik (Algérie).( base Arcade )

Mais il se distingue plus particulièrement avec des aquarelles.

Il publiait, vers la même époque des eaux-fortes chez Cadart, notamment un marché italienNational Gallery of art USA(1865), une série d'eaux fortes sur les voyages de Gulliver...
 

Le caricaturiste

La caricature fut cependant sa principale activité de la fin du second empire à la 3ème République. Il employa son talent de manière très variée : journaux humoristiques, premières pages de partitions, illustration. Vous trouverez ci-après quelques-unes de ses caricatures, quelques pastiches de tableaux exposés au Salons.
Je suis à la recherche de la caricature qu'il a pu faire du tableau de Louis METMAN  futur conservateur du musée des arts décoratifs par Blanche.
Vous en trouverez d'autres au musée national des arts et traditions populaires à Paris.
Il a notamment travaillé pour le Charivari, le journal illustré.
Il publia les albums suivants : Il a illustré notamment: L'exposition de référence semble avoir été organisée par la bibliothèque de Dijon, qui a reçu un legs important. 
 

La musique

La musique a joué un rôle important dans la vie de Morel-Retz. Sans avoir, semble-t-il, reçu de leçon il jouait du piano spontanément et avait dit-on une très belle voix. Dès sa jeunesse à Dijon, il faisait partie d'un groupe véritablement fous de "concerts philarmoniques". Il écrivit les textes de plusieurs opérettes ou saynètes : En 1887, en s'inspirant du Ballet des Muses créé en 1667 par Molière, il avait écrit une pièce intitulée "Le Sicilien ou l'Amour Peintre". Il en avait dessiné les costumes, confié la musique à son ami J-.B.Weckerlin et obtenu de Carvalho, le directeur de l'Opéra Comique, une date pour la création.  Mais la salle Favart brûle le 25 mai 1887 faisant 80 morts. Les répétitions sont interrompues à un stade avancé. L'Opéra-Comique est relogé dans l'actuel Théätre de la ville, place du Chatelet. mais le nouveau directeur ne tient pas les promesses de son prédécesseur et préfère monter "Le roi d'Ys" de Lalo, créé le 7 mai 1888. En février 1891, l'affaire se clöt à l'avantage de Stop et Weckerlin,  est condamné par le tribunal de la Seine leur octroie 3 000 francs de dommages et intérêts. L'affaire est regrettable car d'autres projets étaient annoncés : un opéra -comique sur "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset dont M.Gounod serait chargé d'écrire la musique.

Deux de ces poèmes furent  mis en musique par Massenet.

Dans les années 1880, au sommet de sa carrière, il habille successivement "La perle du Brésil" de F.David, "La flûte enchantée" pour le théâtre royal de Bruxelles, "La princesse des Canaris" de Charles Lecoq aux Folies Dramatiques.

Quant aux goûts de Stop pour la caricature et la polémique, il s'exprime aussi dans son opinion sur la musique de Wagner. Il dessine la couverture d'une bouffonnerie musicale d'Offenbach : "La symphonie de l'Avenir" créée en 1861, où la musique cacophonique autant que la couverture ridiculisaient Wagner. Il serait intervenu pour que le 20 octobre 1895, la Revue "Le guide musical" publie un article sur l'accueil fait à Paris au compositeur allemand.

L'écrivain

Il écrivit deux volumes de fables en vers qu'il illustra lui-même( Bêtes et gens (1877), et ...).
Il publia aussi : Voici des éléments disponibles sur le web sur Stop.

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Une part importante de ses informations sont issues d'un article d'Yves Metman pour la société d'études d'Avallon.
Mis à jour le 4 septembre 2000.